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Belgique : Reconstruction de l’A.C. Cuesmes.

mercredi 14 janvier 2015, par rixke

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Depuis de nombreuses années, l’A.C. Cuesmes est affecté par les exploitations houillères ; dès 1949, des affaissements avaient provoqué de tels dégâts que la S.N.C.B. fit évacuer la grande halle de montage et ses annexes. L’A.C. dut disperser ses chantiers et occuper des bâtiments désuets, dans lesquels les conditions de travail étaient mauvaises et coûteuses.

En 1955, la restauration d’une annexe de la halle sinistrée rendit des moyens d’action à l’atelier. Afin de prémunir les charpentes contre de nouvelles compressions du sol, les fondations avaient été aménagées pour permettre, en cas de besoin, un déplacement limité des pieds des colonnes. Malgré de nouveaux affaissements, la construction se comporte toujours parfaitement.

A la suite de cette expérience rassurante, les bâtiments indispensables à une bonne exploitation seront reconstruits suivant un projet qui prévoit une nouvelle halle de montage, où seront établies deux chaînes capables de produire, par jour, dix grandes réparations de wagons-tombereaux, ainsi que leurs sous-chaînes d’assemblage, de réparation et de fabrication.

Un bâtiment pour 500 agents, qui sera construit contre le bâtiment principal, comportera lavoirs, vestiaires et douches au rez-de-chaussée, réfectoire à l’étage.

« En diminuant l’effort physique, nous a dit M. Dohet, ingénieur principal, en assurant plus de sécurité, en améliorant l’hygiène et les conditions de travail, les investissements importants qui vont être consentis rendront le travail de l’homme moins pénible ; ils permettront aussi le progrès de l’organisation et de la productivité ; ils auront finalement une influence heureuse sur le moral et le goût au travail du personnel. Les bases psychologiques et matérielles seront dès lors réunies pour de nouveaux progrès. »

M. Dohet nous a promis de nous donner, quand les travaux seront bien avancés, un article détaillant les améliorations de la reconstruction envisagée. Nous l’en remercions déjà.


Source : Le Rail, mars 1963