Accueil > Le Rail > Histoire > Durail Junior > La signalisation

La signalisation

Phil Dambly.

mercredi 14 décembre 2011, par rixke

Toutes les versions de cet article : [français] [Nederlands]

Avec ses mailles serrées et la densité de son trafic élevé, notre réseau est d’une exploitation difficile. Une signalisation adéquate, de plus en plus perfectionnée, a été appliquée pour assurer la régularité de la circulation des trains et éviter les accidents.

La protection des trains en ligne au (moyen du « block-system » a débuté en 1874. Dans ce système, on divise la ligne en un certain nombre de sections et on ne laisse un train s’engager sur une section que lorsque le train précédent a entièrement dégagé celle-ci.

Actuellement, on remplace progressivement les sémaphores classiques à palette par des signaux lumineux qui donnent, la nuit comme le jour, les mêmes indications. Voyez l’illustration : ces signaux ne sont rien de plus qu’un panneau peint en noir pour que les feux se détachent parfaitement. Ce panneau est porté par un mât auquel sont soudés des échelons qui permettent d’accéder aux feux et de les entretenir. La boîte rectangulaire portant la lettre T signale au conducteur la présence d’un téléphone qui lui permet de s’enquérir de la cause d’un arrêt prolongé.

L’aspect du signal est déterminé par le rôle qu’il doit jouer (voir tableau ci-contre). Les signaux les plus utilisés sont les signaux d’arrêt simples. Ils doivent être précédés de signaux avertisseurs qui indiquent la position occupée par les premiers. Le signal avertisseur peut, être, franchi, quelle que soit l’indication qu’il donne, mais celle-ci permet au conducteur de s’arrêter à coup sûr devant le signal d’arrêt.

Le curieux appareil que l’on remarque entre les rails est un « crocodile », dont le rôle consiste, lorsque le convoi doit ralentir à un signal avertisseur fermé, à déclencher un sifflet sur la locomotive par le frottement d’une brosse installée sous celle-ci.

Les indications de vitesse sont données par des chiffres formés de points lumineux qui indiquent en dizaines la vitesse maximale à respecter. Les indications de direction sont données par des flèches formées également de points lumineux.

Signal de bifurcation Signal de prise de contrevoie Signal de reprise de voie normale Signal avertisseur Signal d’arrête simple


CODE ABREGE DE SIGNALISATION

  1. Feu rouge : arrêt absolu.
  2. Deux feux jaunes : passage ; le signal d’arrêt suivant est fermé.
  3. Vert + jaune : passage avec réduction de vitesse ; le signal suivant est un signât de bifurcation ouvert pour une branche autre que celle parcourue à la vitesse la plus élevée.
  4. Vert + jaune : passage ou premier signal d’arrêt suivant qui est ouvert, mais à une allure permettant d’arrêter à un second signal d’arrêt situé à une faible distance du premier.

Source : Le Rail, novembre 1959