Japon : A propos du III^e symposium de cybernétique ferroviaire

Nous n’aurons pas la prétention de résumer la cinquantaine de communications présentées à Tokyo aux délégués venus de trente Etats situés sur les cinq continents. Nous nous contenterons d’envisager, à la lumière de ce qui a été dit, un petit aspect de l’avenir, en retenant quelques prévisions qui apparaissent fondées.

Il semble qu’après 1980, nous verrons de plus en plus de trains rouler automatiquement, sur des lignes commandées par ordinateurs. Il existera des réseaux de détecteurs de « boîtes chaudes » directement reliés aux ordinateurs, ainsi que des réseaux d’identification automatique des wagons.

En 1980, les administrations disposeront aussi d’un outil extrêmement précieux : le simulateur. Celui-ci « exploitera » un réseau ferroviaire complet par une méthode analytique, pour tenter de résoudre certains problèmes tels que : vaut-il mieux faire des trains courts et fréquents que des trains longs et espacés ? Faut-il augmenter le nombre des voies d’évitement ? Si oui, quelles doivent être leur implantation et leur longueur optimales ? Faut-il créer un nouveau triage ? Si oui, où, de quel type, de quelle capacité, en vue de quelles opérations ?

Le personnel sera libéré de pas mal de sujétions fastidieuses, et la cybernétique contribuera certainement à augmenter la sécurité du travail. La nouvelle génération aura l’esprit de plus en plus novateur. Elle sera fière de son chemin de fer efficace. Et les cheminots de demain seront rétribués en fonction de leur formation de plus en plus poussée.