Réservation électronique des places pour les trains internationaux

La réalisation d’un système de réservation électronique nécessite des investissements importants. Il eût été impossible à la S.N.C.B. d’assumer seule cette charge. Aussi, à l’instar d’autres réseaux, a-t-elle accepté de se « brancher » sur l’ordinateur central d’un grand réseau, le premier du genre, installé à Francfort-sur-Main.

Dorénavant, les réservations se font électroniquement dans cinq pays : Allemagne (R.F.), Autriche, Belgique, Danemark, Luxembourg. Le système porte sur les voyages à entreprendre à partir du 1^er avril 1971 pour les places « assis » et les couchettes, à partir du 1^er mai 1971 pour les places T.E.E. ou voitures-lits. Il concerne tous les voyages au départ d’un des cinq pays ayant adhéré à l’accord, ainsi que les retours en T.E.E. au départ de Paris. Provisoirement les trains autos-couchettes ne sont pas incorporés dans cette organisation.

La réservation électronique des places (voir « Le Rail » de novembre 1969) offre des avantages considérables. Le voyageur, par l’intermédiaire d’une gare ou d’une agence de voyage équipée d’un appareil d’interrogation de l’ordinateur central, reçoit en 25 secondes un bulletin de réservation dont l’exactitude est absolue. Avec des réponses quasi instantanées, il devient donc possible dans des cas compliqués, de dialoguer avec l’ordinateur central en lui soumettant successivement plusieurs solutions de substitution.

Les gares ci-après sont équipées pour la réservation électronique : Bruxelles Midi, Bruxelles Nord, Anvers Central, Anvers Est, Hasselt, Gand Saint-Pierre, Ostende, Liège Guillemins, Namur, Charleroi Sud et Mons. Certaines autres gares pratiqueront aussi la réservation en s’adressant par téléphone aux onze gares équipées ou à la centrale de réservation de Bruxelles.