On peut affirmer que les tunnels sont nés pour les chemins de fer. En effet, ceux qui avaient été percés pour des routes étaient très courts et de largeur réduite, sans comparaison avec ceux qui furent creusés par les ingénieurs du rail.
C’est en 1826 et 1829 que les premiers tunnels importants ont été exécutés en France, par Marc Seguin et ses frères, pour la ligne de Saint-Etienne à Lyon. Leur percement fut particulièrement difficile en raison de la nature du terrain. Les « galeries » (...)
Accueil > Le Rail > Histoire > Durail Junior
Durail Junior
-
Les premiers tunnels
10 septembre 2014, par rixke -
Ponts et viaducs
27 août 2014, par rixkeC’est en 1824 que G. Stephenson — toujours lui — établit le premier pont de chemin de fer à West Auckland, sur le Stockton & Darlington. Construit en fer et en fonte, il ne fut remplacé qu’en 1901. G. Stephenson construisit aussi le plus ancien pont existant au-dessus d’une ligne ferroviaire, à Rainhill, en 1829. Pour l’exécuter, on établit un modèle de voie en vraie grandeur.
Des viaducs en bois ont été d’usage courant un peu partout et se sont maintenus très longtemps dans les deux (...) -
Les signaux à palettes de la S.N.C.B.
13 août 2014, par rixkeNous avons cru intéressant, après la biographie de John Saxby, pionnier de la signalisation, de vous parler des sémaphores à palettes, ces signaux qui restent, pour beaucoup de voyageurs, le symbole caractéristique de la signalisation ferroviaire. Les anciennes palettes transmettaient leur mouvement, par un système de tringles, à un trinocle indépendant portant des verres de couleur (rouge, jaune et vert), visibles pendant la nuit et en cas de brouillard, par exemple. Sur les signaux plus (...)
-
A propos de sifflets
20 mars 2013, par rixkeLe sifflet est à la fois un signal avertisseur et un moyen de communication entre le machiniste d’une part et le personnel du train ou celui de la voie d’autre part. C’est une cloche en bronze ou en laiton qui vibre, ainsi que l’air qu’elle contient, quand un jet de vapeur en frappe les bords.
Les premières locomotives ne possédaient pas de sifflet et les mécaniciens étaient munis de cornes d’appel. En 1833, la machine « Samson » du Leicester & Swannington Railway entra en collision (...) -
Le chauffage des voitures
20 mars 2013, par rixkeLongtemps a prévalu le système des bouillottes à eau chaude, de forme plate et allongée, au nombre de deux par compartiment. On réchauffait ces bouillottes, sans les vider, en les plongeant à l’aide d’une noria dans une cuve d’eau bouillante. Ce procédé exigeait des installations spéciales, de sorte que le remplacement des bouillottes ne pouvait se faire que dans les gares d’une certaine importance. Un tel système de chauffage était tout à fait insuffisant au cours des hivers rigoureux. (...)
-
Jean-Baptiste MASUI, premier directeur général des Chemins de fer belges
5 septembre 2012, par rixkeJ.-B. Masui est né à Bruxelles le 28 nivôse, an 6 de la République française (17 janvier 1798). Entré à l’administration de la ville de Bruxelles, il entreprit avec succès d’approprier le canal de Willebroek à la grande navigation. Il prit part à la révolution de 1830 et, le 29 octobre de cette année, le Gouvernement provisoire lui conféra le titre d’ingénieur de deuxième classe des Ponts et Chaussées.
J.-B. Masui participa, en cette qualité, à la réalisation du canal de Charleroi à (...) -
L’apogée du tender
29 août 2012, par rixke -
Pionniers du rail
15 août 2012, par rixke -
Les billets
1er août 2012, par rixkeLes premiers billets ont été des fiches de papier sur lesquelles on inscrivait à la main la date, la destination, le nom du titulaire, les numéros de la voiture et de la place, le tout établi en trois exemplaires pour le voyageur, le garde et le bureau de délivrance. Mais ce système, emprunté aux diligences, se révéla trop compliqué devant le nombre croissant de voyageurs à inscrire.
C’est le « Leicester et Swannington Railway » qui, le premier, introduisit, en 1832, un billet en cuivre (...) -
L’évolution de la voiture à voyageurs
18 juillet 2012, par rixkeEn 1847, les voitures de première classe rappelaient encore les diligences par leurs formes et les voitures de troisième classe découvertes laissaient les voyageurs exposés aux intempéries. On écrivait alors : « Les voitures de troisième classe des chemins de fer d’Orléans et du Nord excitent les plaintes universelles. Les voyageurs y sont exposés sans défense à la pluie et aux ardeurs du soleil. » On pouvait ajouter à cela les escarbilles, contre lesquelles on vendait, dans les stations, (...)