L’histoire des voitures à voyageurs commence avec l’inauguration du « Stockton & Darlington », en 1825. Les invités se placèrent dans des wagons à charbon, mais le convoi comportait aussi une voiture fermée, dont la caisse ressemblait à celle d’une diligence. Cette voiture portait le nom d’ « Experiment ». A partir du 10 octobre 1825, elle circula régulièrement entre les deux villes. Elle serait donc la première voiture de train à vapeur.
En Amérique, à partir de 1830, des trains (...)
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Durail Junior
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La naissance des voitures à voyageurs
11 juillet 2012, par rixke -
L’évolution du wagon de 1825 à 1900
11 juillet 2012, par rixkeLes premiers trains du « Stockton & Darlington » étaient composés de wagons à charbon ordinaires, avec caisse en pyramide renversée et tronquée. Peu après, les wagons de marchandises apparurent sur le « Liverpool & Manchester » : des wagons plats rectangulaires sur lesquels on pouvait empiler les marchandises les plus diverses, que l’on amarrait sous la protection de bâches. Il y avait aussi des wagons à bestiaux.
En Belgique, en 1835, on utilisait des wagons plats, des wagons à (...) -
Les chariots de mine, ancêtres des wagons d’aujourd’hui
4 juillet 2012, par rixkeEn 1550, la « Cosmographie universelle » de Sébastien Munster décrit les mines de Leberthal, en Alsace, avec une gravure montrant, sous la légende « Instrumentum Tractorium », un mineur poussant un chariot dont les roues roulent sur une longrine. Une gravure de 1556, visible au Science Museum de Londres, montre un chariot de mine guidé par un ergot de fer glissant entre deux rails de bois (ci-dessous).
En 1602, Beaumont introduisit des « waggons » tirés par chevaux dans les mines de (...) -
Le premier train en Belgique
27 juin 2012, par rixkeLa Grande-Bretagne avait laissé l’entreprise privée ne créer que des tronçons d’intérêt local. La Belgique dessina, la première, un réseau complet de voies ferrées.
Après la révolution de 1830, le Gouvernement prit un arrêté pour faire étudier un chemin de fer reliant Anvers avec la Meuse et le Rhin. On craignait, en effet, de voir la Hollande entraver les relations commerciales entre notre port, la mer et les deux fleuves. Cette mission fut confiée aux ingénieurs Simons et De Ridder. Le (...) -
La « John Bull » s’américanise
20 juin 2012, par rixkeConstruite aux ateliers de George et Robert Stephenson, à Newcastle, la « John Bull », appelée aussi « Stevens », portait le numéro 1 du Camden & Amboy Railroad. Elle fut embarquée à Liverpool, le 14 juillet 1831, sur le navire « Allegheny », à destination de Philadelphia. Robert Stevens engagea Isaac Dripps, un jeune mécanicien, et lui confia l’assemblage de la locomotive, qui avait été expédiée en pièces détachées. Dripps chargea le tout sur un bac et se rendit à Bordentown. Dans un (...)
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Les premières locomotives américaines
13 juin 2012, par rixkeUn homme plus que tout autre mérita le titre de « père des chemins de fer américains » : le colonel John Stevens, de Hoboken, New Jersey, qui, dès 1811, préconisa l’établissement aux Etats-Unis des chemins de fer avec traction à vapeur. En 1825, il fit des démonstrations à Hoboken avec une minuscule locomotive à roues sans rebords, guidée par un ergot entre deux rails centraux.
En 1828, Horatio Allen, ingénieur du canal Delaware & Hudson, acheta quatre machines anglaises : une chez (...) -
Le concours de Rainhill
6 juin 2012, par rixkeLe concours de Rainhill fut décisif : il provoqua la création de la locomotive avec tous les principes qu’elle a conservés. Les directeurs du « Liverpool & Manchester Railway » le dotèrent d’un prix de 500 livres pour « la locomotive la plus perfectionnée ». Quatre machines furent autorisées à participer à la compétition, qui eut lieu à Rainhill, du 6 au 14 octobre 1829, devant plus de 10.000 curieux. Les machines devaient tirer un train de 20 tonnes à la vitesse de 16 km/h, sur un (...)
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Le développement des locomotives
23 mai 2012, par rixkeLes locomotives ont pris un développement particulier en Angleterre de 1825 à 1829. Les types les plus intéressants ont été construits non seulement par G. et R. Stephenson, mais aussi par Timothy Hackworth. Ce dernier, rappelons-le, avait assisté Hedley dans la réalisation de la « Puffing Billy ». Il fut longtemps négligé par les historiens du rail. Ingénieur au Stockton & Darlington Railway, il collabora avec George Stephenson, et son influence marqua le dessin des machines (...)
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Marc Seguin et la chaudière tubulaire
16 mai 2012, par rixkeLes quatre frères Seguin étaient les neveux des frères Montgolfier. Marc, l’aîné (1786-1875), a joué un rôle essentiel dans l’histoire des chemins de fer. Ingénieur et inventeur, pionnier de la traction mécanique sur le continent, il construisit les premiers ponts suspendus à partir, de 1823 et les premiers grands tunnels vers 1827.
Voulant exploiter le chemin de fer de Saint-Etienne à Lyon au moyen de locomotives, il s’adressa aux ateliers de Stephenson, à Manchester, pour en obtenir (...) -
L’adhérence, cauchemar des précurseurs
2 mai 2012, par rixkeBlenkinsop, directeur de mine à Middleton, voulut faire remorquer ses wagons par des locomotives dont il avait inventé le mode de propulsion. Par crainte du manque d’adhérence, une roue dentée engrenait une crémaillère extérieure parallèle aux rails. Ayant fait breveter ce dispositif en 1811, il fit exécuter, à Leeds, chez Fenton, Murray & Wood, quatre machines dessinées par Matthew Murray. Ce dernier avait disposé deux cylindres verticaux agissant par manivelles sur deux pignons (...)