Faut-il s’étonner qu’au moment où d’autres réseaux ferroviaires font dessiner par des graphistes des signes d’entreprise nouveaux, le symbole de la SNCB, le bien connu, soit considéré par bon nombre de spécialistes comme encore très valable ?
Non. Car ce est l’œuvre d’un grand créateur, dont l’action artistique et pédagogique a marqué profondément l’esthétique de notre siècle.
Son emprise dans le pays entier, sa dimension industrielle particulière - tant en ce qui concerne le personnel (…)
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1926-1976
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Van de Velde, le père du monogramme
7 août 2013, par Rixke -
Les locomotives dont on parlait en 1926
31 juillet 2013, par RixkeLa création de la SNCB fut marquée par les perfectionnements qu’apporta l’ingénieur en chef Legein aux différents types de locomotives existants, les 10 et 36 notamment. Au début de cette période, les chemins de fer de l’Etat belge avaient dû restaurer le réseau et reconstituer le parc de traction pour répondre aux besoins du trafic et revenir aux horaires d’avant-guerre. La première guerre mondiale avait non seulement provoqué la destruction d’un grand nombre de locomotives, mais entraîné (…)
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Les voitures de ’26 à nos jours
31 juillet 2013, par RixkeEn 1926, la Société se trouvait à la tête d’un parc de 9 319 voitures et de 1 602 fourgons pour trains de voyageurs, dont 8,5 % avec bogies, 76,5 % de véhicules à trois essieux et 15 à deux essieux.
Le nombre de places disponibles s’élevait à 481 539, ce qui représentait une moyenne de 51 par voiture.
Ce matériel possédait une ossature en bois et était revêtu soit de bois, soit de tôle.
Ce parc comportait évidemment des véhicules hérités de l’Etat belge, mais également des voitures (…) -
Les wagons en 1926
31 juillet 2013, par RixkeLors de la constitution de la Société, le parc total des wagons et fourgons à marchandises s’élevait à 130 272 unités d’origines les plus diverses. A titre indicatif, nous ajouterons que l’effectif actuel est de 48 247 wagons de tous types. Cela fait une sérieuse différence. Bien sûr le trafic n’était pas du tout comparable à ce qu’il est aujourd’hui. Les wagons - on s’en rendra compte - avaient une capacité très inférieure et, surtout, on n’était guère tellement sourcilleux sur le délicat (…)
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Du piocheur au poseur de voie
24 juillet 2013, par RixkeLe voyageur qui jette un œil distrait de son compartiment sur le décor des champs, des bois et des agglomérations n’imagine pas quelle est la complexité d’un réseau de chemin de fer. On le lui pardonne volontiers. Il serait d’ailleurs bien étonné si on lui expliquait les conditions dans lesquelles la plupart des ouvriers du rail et, en particulier ceux de la voie, travaillaient il y a un demi-siècle. Au moment où l’évolution des techniques a rendu possibles de très sérieux progrès tant en ce (…)
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Sécurité du travail
24 juillet 2013, par RixkeEn 1926, la Sécurité du travail n’existait pas en tant que telle : la responsabilité en incombait à des instances qui devaient supporter pas mal d’autres charges.
L’idée de confier la prévention des accidents à un service spécialisé est somme toute assez récente.
Mais ferroviaires ou pas, la sécurité et la prudence ont toujours préoccupé les hommes.
Ces affiches d’époque en témoignent. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les mises en garde étaient sans équivoque. -
En batifolant à travers les vieux règlements
24 juillet 2013, par RixkePour célébrer le 50’ anniversaire de la création de la SNCB, l’idée nous est venue d’aller jeter un coup d’œil sur quelques-uns des règlements de l’époque, disons : ceux des années 1924, 25 ou 26.
Eh bien ! ça n’est pas chose aisée. D’abord, pour dénicher ces règlements, c’est toute une affaire.
Il n’est pas rare que, sitôt périmés, quelque main innocente les ait envoyés aux poubelles de l’Administration.
En outre, la guerre - qui a sévi cinq longues années au cours du dernier (…) -
L’affiche
17 juillet 2013, par RixkeDes bains de mer aux colis agricoles, entrez mesdames et messieurs : le chemin de fer vous ouvre les portes de toutes ses voitures, de tous ses wagons. Il fera diligence pour vous livrer les trois poulets de la tante Georgette, les légumes frais du cousin malinois. Il vous conduira au bord de l’écume, non loin des casinos ou des chalutiers à l’odeur de varech.
Le tourisme s’est associé au rail pour produire avant même les années ’20, de petits chefs-d’œuvre artistiques sous la patte de (…) -
A travers l’indicateur de ’26
17 juillet 2013, par RixkeLa création de la SNCB date donc du 23 juillet 1926 [1]. Mais chose curieuse, il semble que l’administration ait éprouvé quelques réticences à publier le changement d’état civil. En effet, l’indicateur (très) officiel, valable du 3 octobre 1926 au 31 janvier 1927, se réfère encore aux « Chemins de fer de l’Etat » et aux « stations de l’Etat ».
Puisque nous parlons du « guide » de 1926/27, efforçons-nous de découvrir par sa lecture comment on circulait par le rail en Belgique à cette (…) -
Evolution de l’effectif
17 juillet 2013, par RixkeLes 25 premières années : un début déconcertant
Lors de la création de la SNCB, le 1er septembre ’26 (n’ayons pas peur de le répéter), 119 886 agents ont été transférés des services de l’Etat dans ceux de la Société.
Avec le recul que nous confère le temps, le chiffre nous paraît particulièrement élevé et la Direction de l’époque a probablement eu la même impression. En effet voici ce qui se passe aussitôt. Ayant pour mission d’exploiter le chemin de fer d’une façon plus commerciale et (…)