Cheminots belges à travers le monde

La SNCB met depuis longtemps son expérience d’exploitant ferroviaire au service des exportateurs industriels belges. Quoiqu’organisée d’une façon non systématique, cette assistance a toujours été appréciée à sa juste valeur. L’assistance technique à divers projets, émanant le plus souvent de jeunes sociétés de chemins de fer, s’organise principalement via Transurb Consult, organisme dont la SNCB fait partie. De telles entreprises débutent généralement par une prospection d’ensemble, par des (…)

Mon aventure africaine commença en janvier 1980 quand je fus engagé par Transurb Consult dans le cadre de l’assistance technique belge au Zaïre. Si, selon les termes de mon contrat, je devais exercer la fonction de chef de groupe du personnel roulant à Kananga, dans la région du Centre, la SNCZ préféra cependant m’envoyer à Kalémie pour y former les mécaniciens des unités navigantes de sa flotte. Mon expérience passée d’officier mécanicien à la marine marchande belge ne fut pas étrangère à (…)

Les cheminots belges connaissent l’action des leurs au Congo et en Chine . Mais beaucoup ignorent dans quels autres pays leurs compagnons sont partis pour construire des lignes de chemin de fer, sur quelles terres ils ont posé des milliers de kilomètres de voies ferrées.
Histoire ancienne, sans doute, mais ce passé est aussi le nôtre.
De nombreux hommes du rail se sont engagés au service d’une compagnie dont l’objet était la construction de chemins de fer à l’étranger : la Compagnie (…)

La participation des Belges à la mise en valeur du Congo les a initiés aux entreprises d’outre-mer. A la fin du siècle dernier, un immense empire attira les hommes et les capitaux : la Chine. Là, comme ailleurs, Léopold II poursuivit sa politique d’expansion industrielle.
« D’habiles négociations avec le Céleste Empire et avec la France, qui en avait reçu des droits, aboutirent à la concession du chemin de fer de Pékin-Hankéou en 1898, puis ceux de Canton-Hankéou et de Kai-Fong à Ho-nan, (…)

En 1887, le baron Whettnall représentait notre pays à Tanger. L’ambassadeur devait présenter ses lettres de créance au Sultan.
« Que lui offrirai-je ? pensa Son Excellence. Des cristaux du Val-Saint-Lambert ? Une tapisserie flamande ? »
L’ambassadeur réfléchit longuement. Rien n’était à son goût. Finalement, le baron décida d’offrir, en guise de souvenir, un petit chemin de fer. N’était-ce pas un moyen original de faire pénétrer notre génie industriel au milieu de cette civilisation (…)

Le rêve de Réza Chah Pahlavi : doter son pays de moyens modernes de communication. L’empereur traça d’abord sur la carte de ses régions désolées deux grands traits, deux lignes, l’une allant de la frontière turque à la frontière afghane ; l’autre de la mer Caspienne au golfe Persique.
Priorité de construction fut donnée à la seconde ligne : 1.400 km d’une voie ferrée à travers des montagnes ! Le « Transiranien » fut construit de 1927 à 1938. Le gouvernement iranien ne recourut point aux (…)

De mer en mer, de continent à continent, Où que leur mât se dresse, où que leur rail s’étire, Partout ! l’essor dompté des trains et des navires... Emile VERHAEREN, « La Multiple Splendeur ».
Introduction
L’expansion de l’industrie belge en dehors des limites étroites du territoire est un des traits marquants de l’époque qui s’étend de 1880 à nos jours. Il est juste de rappeler que des hommes appartenant ou se rattachant au monde du Rail furent parmi les principaux artisans de ce (…)

Ce qui, pour les Anglais au 19^e siècle, n’était qu’un « arrière-pays oublié » est aujourd’hui un des pays les plus modernes et les plus industrialisés. Avec le développement de l’Australie, le foyer de l’économie mondiale se déplace de plus en plus de l’océan Atlantique vers l’océan Pacifique.
Des villes comme Sidney, Melbourne et Brisbane reflètent très exactement le dynamisme et la vitalité de cette vie économique. Le style de vie même de l’Australien est conforme aux nouvelles (…)