IV. Des machines et des hommes.
Quantité de films narratifs, parmi ceux qui ont été tournés depuis 1903, année de la sortie de The great Train Robbery, introduisent, dans une ou plusieurs de leurs séquences, des machines et des hommes, c’est-à-dire — en l’occurrence — des locomotives, ou des convois, et des cheminots. Quelques-uns — soit, en fait, plusieurs dizaines, ce qui ne représente qu’une infinie partie des innombrables bandes ayant été projetées sur les écrans au cours de ces (...)
Accueil > Le Rail > Poésie - Lecture - Peinture
Poésie - Lecture - Peinture
-
Chemin de fer et cinéma (IV)
3 décembre 2014, par rixke -
Chemin de fer et cinéma (III)
19 novembre 2014, par rixkeIII. Le domaine du documentaire.
La plupart des pionniers du spectacle cinématographique n’ont pas eu d’autre ambition que de faire la preuve des possibilités techniques de l’invention nouvelle, recréatrice du mouvement. Ils devaient filmer des sujets dont le dynamisme servait au mieux leur but essentiel : chevaux au trot ou au galop, combats d’animaux, lutteurs, coureurs, danseurs, acrobates, contorsionnistes, numéros de music-hall, scènes de genre et, ainsi que nous l’avons fait (...) -
Chemin de fer et cinéma (II)
12 novembre 2014, par rixkeII. Le thème ferroviaire.
Le cinéma narratif, postérieur au cinéma documentaire — dont nous aurons l’occasion de reparler —, ne pouvait manquer de conquérir rapidement les foules. Il n’est pas rare, aujourd’hui, de le voir développer une action illustrant conjointement plusieurs thèmes. Un film comme Hiroshima, mon Amour est, à cet égard, particulièrement significatif. Ne traite-t-il pas, simultanément, les thèmes de l’oubli, de la solitude, de l’épouvante même, de la mort, de (...) -
Chemin de fer et cinéma (I)
29 octobre 2014, par rixkeI. Nés d’une même besoin...
Aucune invention moderne n’est le produit d’un phénomène de génération spontanée.
Esquissant l’histoire de nos chemins de fer, O. Petitjean écrit que tels que notre génération les connaît, les chemins de fer constituent, non pas une invention homogène, mais bien la coordination raisonnée de nombreuses découvertes qu’il a suffi de mettre au point en les associant.
Cette même remarque, on peut la répéter à propos du cinéma. Le cinéma ne devait pas échapper (...) -
Un monde d’évasion en suspens... Paul Delvaux
15 octobre 2014, par rixkePaul Delvaux est un peintre belge de large renommée, dont l’œuvre apparaît, sous son jour le plus caractéristique, comme une mise en rêve de la réalité. Né en 1897 à Antheit, près de Huy, mais établi à Bruxelles depuis de nombreuses années, il se consacra très tôt à son art. C’est à partir de 1936 toutefois qu’il découvrit, dans les mirages de l’imaginaire, la vraie nature de sa personnalité. L’originalité de son talent lui valut, dès lors, en même temps que les faveurs de la haute (...)
-
Travail de nuit
1er octobre 2014, par rixkePar les nuits froides d’hiver, alors que le trafic est ralenti, les hommes de la voie, avec diligence, et prudence toujours, accomplissent un travail obscur, trop souvent méconnu, qui mérite, lui aussi, d’être mis en lumière...
-
Le train du Nord
19 février 2014, par rixkeDans l’train pour Sainte-Adèle y’avait un homme qui voulait débarquer Mais allez donc débarquer quand l’train file cinquante milles à l’heure et qu’en plus vous êtes conducteur ! Oh ! dans l’train pour Sainte-Adèle y’avait rien qu’un passager C’était encore le conducteur Imaginez pour voyager si c’est pas la vraie p’tite douleur Oh ! le train du Nord tchou, tchou, tchou, tchou le train du Nord au bord des lacs, les p’ tites maisons ça vire en rond Le train du Nord c’est comme la mort (...)
-
Le jour des Rois
5 juillet 2010, par rixkeLes longs et noirs wagons roulent parmi l’hiver. - Ressorts bandés, essieux tendus, bâches gonflées - Trouant l’espace entier d’une brusque vallée De chocs, de cris, de bruits et de plaintes en fer. La plaine est blanche et dort sous les givres candides ; La plaine au loin reluit comme un minerai blanc ; La plaine est dans l’attente et dans l’émoi tremblant D’on ne sait quoi de clair, de vierge et de splendide...
-
L’effort
18 novembre 2009, par rixkeGroupes de travailleurs, fiévreux et haletants, Qui vous dressez et qui passez au long des temps Avec le rêve au front des utiles victoires, Torses carrés et durs, gestes précis et forts, Marches, courses, arrêts, violences, efforts, Quelles lignes fières de vaillance et de gloire Vous inscrivez tragiquement dans ma mémoire ! O ce travail farouche, âpre, tenace, austère, Sur les plaines, parmi les mers, au cœur des monts, Serrant ses nœuds partout et rivant ses chaînons De l’un à l’autre (...)
-
Le Remorqueur
30 avril 2008, par rixkeThéodore Weustenraad (1805-1849) n’a pas laissé une empreinte indélébile dans l’histoire des lettres françaises de Belgique, pour la bonne raison que notre littérature n’a pas alors encore pris son essor, qu’elle se pousse du col en imitant Paris et que, d’ailleurs, la plupart du temps elle le fait mal.
Weustenraad, ce sous-romantique partagé entre Lamartine et Saint-Simon, a eu le mérite néanmoins de mettre en scène, dans un poème qui fut célèbre en son temps, la locomotive qu’on (...)