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France

samedi 14 janvier 2023, par rixke

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En 1962 s’est achevée l’électrification de la section de ligne Tarascon-Marseille. Comme la ligne italienne Vintimille-Gênes était aussi électrifiée, il restait à envisager la continuité de la ligne Marseille-Vintimille. Le projet de cet équipement, prévu avec le système 25.000 V monophasé 50 Hz, a été approuvé. L’électrification portera sur 258,5 km de ligne à double voie (y compris la ligne de jonction de Nice-Ville à Nice-Saint-Roch) et 10 km de voie unique de l’antenne Toulon (La Pauline) - Hyères.

En raison de la nature différente du courant de traction existant dans la zone de Marseille, les trains seront remorqués par des locomotives BB bicourant. La gare de Vintimille sera partagée en deux zones électrifiées, l’une en courant monophasé, l’autre en courant triphasé.

La ligne principale est à profil sévère pour une ligne à grand trafic « voyageurs » ; on rencontre fréquemment des déclivités de 6 à 8 mm/m sur des distances relativement longues. D’autre part, elle offre un tracé sinueux avec des rayons de courbe atteignant 600 m entre Marseille et Toulon, 360 m à la traversée de l’Estérel et 350 m entre Nice et Vintimille. Pourtant, l’état général des voies a été amélioré depuis quelques années et, moyennant quelques aménagements complémentaires, la vitesse pourra être relevée à 130 km/h entre Marseille-Blancarde et Toulon, 140 km/h entre Toulon et Saint-Raphaël, 130 km/h entre Mandelieu-La Napoule et Cannes ainsi qu’entre Antibes et Nice-Saint-Augustin.


Source : Le Rail, février 1964