Grande-Bretagne

British Rail s’interroge actuellement sur la qualité des railbus (matériel léger) qui, voici 5 ou 6 ans, apparaissaient comme les véhicules moteurs les mieux adaptés pour assurer le trafic sur les lignes secondaires. Ces véhicules avaient été créés à partir d’un châssis de wagon à 2 essieux et d’une caisse d’autobus. Différentes versions circulent actuellement, mais le principe de la construction reste le même. Le secteur provincial des BR pense qu’un meilleur confort est nécessaire pour attirer la clientèle sur les lignes secondaires et le confort des railbus (Pacers) est inférieur à celui des nouveaux autorails classiques de la classe 150 (Sprinters).

Ces derniers sont équipés de la climatisation, de sièges avec appuis-tête et de bogies à suspension pneumatique. De plus, il s’est avéré à l’usage que les Sprinters étaient techniquement plus fiables que les Pacers. Les Pacers, en effet, pèchent par leur manque d’adhérence d’où difficultés d’accélération et de freinage. Des blocages d’essieux sur les courbes trop serrées du réseau sont monnaie courante. Lors d’un arrêt dans une gare près de Leeds, un couplage s’est même rompu, l’élément de tête arrivant sans encombre à destination après avoir laissé inopinément l’élément de queue !

Le parc compte une centaine de Pacers en service. Une cinquantaine d’exemplaires doivent encore être livrés. Des remèdes doivent donc être trouvés mais il semble désormais qu’aucune nouvelle commande de ce type de matériel ne sera passée.