U.R.S.S. : Projet d’un nouveau Transsibérien

La Sibérie et l’Extrême-Orient russe disposent de ressources en énergie et en matières premières d’une richesse unique au monde, mais dont l’exploitation rationnelle est subordonnée aux possibilités de transport.

L’artère principale du Transsibérien, qui part de Moscou pour aboutir à Vladivostok, est déjà fortement surchargée. La densité de son trafic est une des plus fortes de l’univers et, malgré l’électrification de la ligne, il faut envisager qu’il y aura d’ici quelques années saturation des possibilités de transport.

Un vaste projet d’une nouvelle artère du transsibérien passant au nord de la ligne actuelle est à l’étude. Le tracé de celle ligne, déjà connue sous le vocable de Sevsib (le transsibérien du Nord) n’est pas encore arrêté définitivement. Le profil sera étudié pour autoriser des vitesses de 200 à 250 km./h. et la circulation de trains extra-lourds de 9 à 12.000 tonnes.

La nouvelle ligne pourrait contribuer à la construction de puissantes centrales hydrauliques sur les fleuves Ienisseï, Obi et Lena.