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France

Fabrice Thomas.

vendredi 3 mars 2023, par rixke

Depuis novembre 1983, certains trains de la banlieue sud-est qui desservent la ligne entre Paris et Melun via Brunoy sont assurés par des rames à 2 niveaux de type Z2N. Ces Z2N sont également apparues sur la ligne C du RER depuis juillet 84.

Le service de ces trains est assuré par un agent seul, le mécanicien, alors que la surveillance des quais est réalisée par un système de télévision dit « tout au sol ». Les voyageurs qui empruntent ces rames lorsque les guichets de la gare de départ sont fermés se voient confrontés à la question de la délivrance des titres de transport. Afin de remédier à cet inconvénient, des « appareils de distribution autonomes d’un modèle simplifié » (ADDAMS) ont été, au printemps dernier, mis en service sur la banlieue de Paris-sud-est. Ces appareils permettent aux voyageurs d’acheter un titre de transport et de se trouver de la sorte en situation régulière. La société Schlumberger a été choisie pour la fabrication de cet appareil à cause de son expérience dans le domaine des parcmètres routiers. Un appareil de ce type a été implanté dans chacune des gares concernées. Il est constitué d’un pied supportant un boîtier qui renferme l’électronique de commande, le sélecteur de monnaie et l’imprimante de la billetterie.

Le voyageur définit lui-même le montant à payer par la lecture d’un tableau fixé sur le côté de l’appareil. Après introduction de la somme exacte (l’appareil ne rend pas la monnaie), le voyageur obtient un reçu, équivalent à un titre de transport, pour le trajet correspondant au prix payé. Les éléments suivants sont imprimés sur le billet : le montant acquitté, la date et l’heure (qui ont valeur de compostage) et le nom de la gare. Le billet issu de l’ADDAMS doit être utilisé aussitôt après l’achat. L’appareil ne délivre que des billets de 2e classe à prix plein et à demi-tarif pour des raisons de simplicité.

Les premiers essais se sont avérés concluants et depuis septembre dernier, la province bénéficie du système.


Source : Le Rail, février 1987