C’est le bon Xavier de Maistre qui mit à la mode l’expression « voyager autour de sa chambre ».
Cela se passait en 1795. Quelque cinquante ans plus tard, les voyageurs en chambre se voyaient pourvus d’un outil pratique et efficace : l’indicateur des chemins de fer.
Les indicateurs permettent – tout comme les « Baedeker » et autres guides de voyages – de parcourir en pensée les pays où l’on n’a jamais mis le pied. On assure que Simenon – le père de Maigret – en possède un assortiment (…)
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Pages jaunies
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De la belle époque à la fin des années folles ... en feuilletant l’indicateur
8 février, par Rixke -
Quand le règlement était roi
13 mai 2017, par RixkeUn romancier populaire français — Georges Ohnet, si nos souvenirs sont bons — décrivait ainsi la manière dont les chefs de train contrôlaient les voyageurs au siècle dernier.
En troisième classe, ils clamaient d’une voix impérieuse : « Les billets ! »
En deuxième classe, le ton se faisait, plus accommodant : « Vos billets, s’il vous plaît ? »
En première classe enfin, l’attitude était presque obséquieuse : « Ces messieurs-dames veulent-ils me laisser voir leurs billets ? »
Que cette (…) -
Dans la gazette d’hier...
12 septembre 2012, par RixkeOn imagine difficilement de nos jours comment les gens du siècle dernier considéraient les premiers chemins de fer. Nous vous livrons ici - tel quel - le témoignage d’un certain H. VAN MOORSEEL, paru dans le « Journal de Charleroi » du 12 octobre 1880. L’auteur tenait ses renseignements de M. Louis VAN MOORSEEL (son père ?) qui fut le premier chef de la station de Bruxelles Allée-Verte, en fait, le premier chef de gare de Belgique. Ce témoignage piquant n’est pas dénué d’humour. (…)
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Physiologie du chemin de fer ... ou comment un journaliste français voyait le chemin de fer il y a cent ans
22 décembre 2010, par RixkeCe fut sans doute le hasard - dieu des collectionneurs - qui me poussa à franchir le seuil de cette bouquinerie bien connue des Bruxellois. Au milieu d’un amas hétéroclite de vieux volumes, un livre à reliure verte attira mon attention. Le titre, qui se détachait en lettres dorées, avait de quoi surprendre : Physiologie des chemins de fer. Puis, plus bas, Hetzel, éditeur à Paris, 1867. Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de tomber sur un ouvrage vieux d’un siècle et consacré aux (…)