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En marge d’un voyage d’étude

vendredi 23 avril 2021, par rixke

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Les réalisations des chemins de fer, dont le développement prodigieux est un des facteurs déterminants de l’essor économique du pays, sont si diverses et si nombreuses qu’il n’est pas facile d’en dresser l’inventaire ni de se faire une idée complète des problèmes technique, commercial, financier et social qui se posent à notre Société.

S.A.R. le prince Albert, en début d’année, au cours de sa visite au siège de la S.N.C.B., a écouté, avec un vif intérêt, la synthèse des activités du rail que firent M. le Directeur Général et MM. les Directeurs.

Plus tard, le Prince put se rendre compte, au cours d’un voyage d’étude, qui avait été spécialement organisé à son intention, que notre Société se tient à la pointe du progrès ferroviaire.

C’est ainsi notamment qu’il eut l’occasion d’apprécier l’automatisation des manœuvres dans une grande gare de formation, les qualités de nos locomotives diesel et électriques, le confort de nos nouvelles voitures, le rôle essentiel de nos cabines de signalisation et celui du répartiteur d’énergie pour la traction électrique.

Le Prince, plus d’une fois, manifesta son admiration pour la compétence, la célérité, le sang-froid et la sûreté dont font preuve les cheminots dans l’exécution de leur tâche.

Comment pourrait-on se faire une juste opinion sur les rouages de notre Société si on ne les voit que de l’extérieur ? Toute vue partielle n’est-elle pas partiale ? Le voyageur, parce qu’on lui facilite ses déplacements, croit vite que tout est simple et que le moindre accroc à ses aises personnelles est dû à un défaut d’organisation. Et le cheminot lui-même, absorbé par sa tâche quotidienne, ne se doute pas toujours à quelle révolution aboutissent ses collègues dans un autre secteur...

Pour la presse quotidienne, le voyage princier fut l’occasion de souligner la complexité des problèmes ferroviaires et la valeur de l’organisation de notre grande entreprise.

Il appartient à notre revue, en plus de sa documentation sociale, de poursuivre sa tâche d’information professionnelle, pour faire pénétrer, à tous les niveaux, la connaissance, et, partant, l’amour, d’un métier passionnant aux aspects les plus divers : un véritable métier d’homme. Ainsi, la collection des numéros de notre organe sera le plus beau voyage au pays des cheminots.


Source : Le Rail, juin 1957